nancy !

Le CVEC doit saisir une belle occasion de se donner de l'air


Après avoir bien démarré l'année 2010, en dépit de la démission de son coach emblématique, Christophe Haffner, le CVEC, désormais dirigé par Ratko Peris, a une belle occasion avec la venue de Nancy, premier relégable, de creuser un bel écart avec la zone rouge et de faire ainsi un pas important vers le maintien.

On n'ira pas jusqu'à dire que le départ mûrement réfléchi, mais quand même précipité à deux jours de la reprise, de Christophe Haffner aura agi comme un déclic pour les Cambrésiens. Certes le CVEC n'était pas dans une posture enviable, juste devant le premier relégable. Mais son mauvais classement était en grande partie dû à la cascade de blessures qui l'avait malheureusement touché. Par ailleurs, il avait toujours son avenir en mains et pouvait même aspirer à des jours meilleurs avec le retour programmé à plus ou moins court terme des différents joueurs indisponibles.
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Toujours est-il que pour la première de Ratko Peris sur le banc, la victoire 3-1 à Maromme a fait le plus grand bien. Tout d'abord, elle a empêché Cambrai de sombrer un peu plus dans le psychodrame naissant. En plus, elle a permis de mettre un peu plus de distance avec la zone de relégation désormais à quatre points. Un écart qui commence à devenir intéressant et qui pourrait encore plus se creuser ce soir puisque c'est justement le premier relégable, Nancy, qui se présente à Vanpoulle.
Loin de nous alors l'idée de mettre une tonne de pression sur les épaules cambrésiennes, mais inutile de préciser que ce match revêt une importance capitale pour la suite de la saison. Car, pour peu que le CVEC s'impose en trois ou quatre manches et que St Nazaire ne l'emporte pas face au troisième, St Brieuc, ce serait un joli matelas de sept points qui séparerait les Cambrésiens de la zone rouge. Certes l'affaire ne serait pas entendue alors qu'on n'en est pas encore à mi-saison. Mais cela permettrait quand même de souffler un peu, de voire venir, et d'aborder le déplacement chez le leader nantais sans aucune arrière-pensée.
Pour se mettre dans cette position un peu plus confortable, il faut donc se débarrasser de Nancy, promu par défaut qui a profité des déboires financiers de Marseille et Aix pour rejoindre la Pro B et qui n'y a pas encore trouvé son rythme de croisière (sept défaites en onze matchs) malgré un bon recrutement.
Pour peu que le CVEC conserve un bon état d'esprit, il y a donc moyen de faire la bonne opération de la journée. Mais il ne faudra surtout pas sous-estimer l'adversaire ni retomber dans certains travers.
« C'est clair que ce match peut permettre de faire un écart, reconnaît Ratko Peris. Mais il faut prendre Nancy comme une grande équipe qu'elle est, avec de grands centraux, une bonne présence au block et un jeu offensif propre. De toute façon, dans ce championnat serré, chaque match est une grosse bagarre. Les joueurs sont motivés et on va se préparer du mieux possible. Il faudra prendre ce match très au sérieux et avec une grosse envie. » • OLIVIER DELSAUX (CLP)
Cambrai-Nancy,ce soir à 20 h 30 à la salle Vanpoulle.

Une première à Vanpoulle qui ne doit pas paralyser



samedi 16.01.2010, 05:03 - La Voix du Nord

Vu de Canteleu-Maromme samedi dernier, la démission de Christophe Haffner, ...

deux jours plus tôt, semble d'abord avoir été perçue comme « une révolution de parquet ». Bref, comme la volonté des joueurs d'évincer leur entraîneur. Une façon d'apprécier les choses qui peut se concevoir puisque ces fameux joueurs ont bel et bien participé à ce fameux vote à l'issue duquel le technicien bordelais, après onze saisons passées à Cambrai, décidait de donner sa démission.
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Mais il faut savoir que ce fameux vote, ce ne sont pas les joueurs qui l'ont imposé mais leur ex-entraîneur. Que c'est pour éviter de pointer du doigt des coupables que Christophe Haffner, qui se savait isolé (auprès des arbitres, d'une frange des spectateurs, de certains de ses joueurs, etc.), a organisé sa sortie en exigeant un vote à bulletin secret. Que l'entraîneur, s'il n'avait pas perdu, selon lui, la confiance de son président ( lire notre édition de samedi), aurait d'ailleurs très certainement poursuivi sa mission jusqu'au bout, en faisant abstraction des états d'âme des uns et des autres. Parce que Christophe Haffner n'avait que faire de ce qui pouvait être dit à son sujet et qu'il a toujours été convaincu que seul le travail payait.
Pas de putsch


Comme l'indiquait le président Jean-Michel Machut, samedi dernier dans nos colonnes, on n'a donc pas assisté à un « putsch des joueurs ». Certes, ces derniers ont forcément une part de responsabilité - les mauvais résultats, surtout - dans le départ soudain de cette figure qu'était Christophe Haffner à Cambrai. Mais combien d'équipes en France, toutes disciplines confondues, peuvent se targuer de n'avoir aucun de leurs joueurs en désaccord avec leur entraîneur ? Il y a trois ans, du côté de l'AC Cambrai football, Otis N'Goma, pourtant à la tête d'un groupe qu'il emmenait en 32e de finale de la Coupe de France contre Marseille ne faisait pas, et c'est complètement normal, l'unanimité au sein même de ce groupe ! C'est aussi ça le coaching, un métier pas simple où il faut savoir prendre des décisions. Une passion que Christophe Haffner aura d'ailleurs assouvie avec brio onze années durant à Cambrai.
Une page de l'histoire du club


Inquiets à l'approche du rendez-vous de ce soir, le premier à Vanpoulle après l'électrochoc, Ratko Péris et ses joueurs ne devront toutefois pas se tromper de match. Ce soir, ce n'est pas face au public qu'ils seront opposés. Mais bien contre un adversaire direct pour le maintien. C'est de lui que les Cambrésiens devront se méfier. Et d'ailleurs, c'est sur le soutien « sans faille » des Blue Eagles 59 qu'ils pourront compter ce soir, comme nous l'affirmait Sylvie Quentin, la présidente du club des supporters du CVEC, cette semaine. Un groupe de fidèles qui a respecté la « décision courageuse » de Christophe Haffner, sans faire pour autant d'amalgame. Parce que la vie d'un club est faîte de hauts et de bas.
Et que l'essentiel est que le club ne meurt jamais. Bref, que son équipe fanion gagne et qu'une nouvelle page de l'histoire du club s'écrive...
FABRICE BOURGIS

et bien ils l'ont fait. victoire 3/0.

que du bonheur !

mince j'aurais cru que nancy gagnerai ^^ ptdr

Très combatif, le CVEC mate des Lorrains tenaces et fait la bonne opération

Nancy n'a pas offert le match, loin de là, et les Cambrésiens ont dû faire preuve de beaucoup de combativité. Mais, au final, c'est bien un succès en trois manches sèches qu'ils ont décroché pour s'éloigner de la zone de relégation.

Cambrai profita des fautes lorraines pour faire rapidement le break (4-1). Mais les services de Cantamessi et Kiciak posèrent quelques problèmes à la réception locale et Nancy égalisa sur une attaque de Lapinta (6-6). Après de nombreuses égalités, le CVEC se redonna un peu d'air sur deux contres de Puljic et un service de Lemaire (15-12). Mais les Nancéiens recollèrent encore sur deux services de Demesy (17-16) puis Harabagiu (18-18). Nancy prit même une belle option quand Taghin exploita un nouveau bon service de Cantamessi (19-21). Mais Gingreau puis Meyer renversèrent la situation (23-21).


Lapinta et Kiciak jetèrent alors toutes leurs forces dans la bataille (23-24). Mais Radichkov sauva la balle de set avant que Zach n'en mette trop dans son attaque et que Puljic ne contre le même attaquant lorrain (26-24).
Le deuxième set fut un peu similaire. Le CVEC passa vite devant sur des attaques et des contres de Radichkov, Meyer et Lemaire (5-2), avant un retour nancéien sur un contre de Harabagiu et un ace de Kiciak (6-6). Un nouveau mano a mano s'engagea alors jusqu'à 11 partout. Puis Nancy répondit à chaque tentative d'échappée nordiste (13-11 puis 13-13, 17-15 puis 17-17).
Dans une fin de set à couteaux tirés, Radichkov ne craqua pas, au contraire de Lapinta qui manqua deux attaques successives (24-20). Puis Gingreau se chargea de conclure (25-21).

Le retour tonitruant des vestiaires de Nancy rappela toutefois aux Cambrésiens que la cause n'était pas encore entendue pour autant (0-6). Mais après avoir courbé l'échine, Cambrai se révolta et égalisa très vite avec notamment un bon passage au service de Gingreau (7-7). Les Lorrains, qu'on aurait alors pu penser touchés au moral, reprirent toutefois leur marche en avant, grâce à Taghin, Hentzen et Coloras (10-14). Mais un deuxième vent de révolte initié par Gingreau, Radichkov et Lemaire allait balayer soudainement Nancy (18-16), Puljic en remit une couche en contrant magistralement Taghin (22-18). Il ne restait plus alors qu'à conclure, ce que Radichkov réussit en assumant parfaitement son rôle de pointu (25-22), offrant ainsi au CVEC un succès ultra-précieux avant d'aller défier le leader nantais.

• OLIVIER DELSAUX
CAMBRAI - NANCY : 3-0 (26-24 en 27', 25-21 en 24', 25-22 en 28').

12ème journée

1.

Nantes Rezé

31

2.

Chaumont

30

3.

Saint-Brieuc

24

4.

Martigues

21

5.

Asnières

20

6.

Dunkerque

19

7.

Lyon

18

8.

Cambrai

18

9.

Orange

18

10.

ALCM

14

11.

Nancy

11

12.

Saint-Nazaire

10

13.

Harnes

10

14.

Brive

8

cambrai se place 8 eme au classement !

c'est vrai que nancy s'est accroché alternant le bon et le moins bon, comme cambrai, qui n'a pas paniqué dans les moments importants!
et même en perdant 6-0 à l'entame du 3ème set, le cvec a reussit à recoller.
de l'extérieur, l'équipe parait plus sereine dans les moments importants...
2 victoires en 2010 il faut continuer!

il faut ajouter aussi un très bon match de galin, qui a passer 21 points avec beaucoup d'efficacité

Attention NANTES !

Cambrai arrive !!!