ST NAZAIRE

Inexistant face à Dunkerque, le CVEC veut rebondir à Saint-Nazaire



samedi 20.03.2010, 05:04
- La Voix du Nord




Les Cambrésiens ont à coeur de se reprendre, ce
soir, à Saint-Nazaire. PHOTO VINCENT BERTIN



| VOLLEY-BALLLIGUE B |



Passé totalement à travers lors du derby face à
Dunkerque, samedi dernier (défaite 0-3), Cambrai tentera de retrouver
son vrai visage en déplacement ce soir. Si tel était le cas, il pourrait
porter un coup très dur à Saint-Nazaire, la lanterne rouge bien mal
embarquée dans la lutte pour le maintien.





Ce soir, on peut espérer une prestation du CVEC
plus digne de son réel niveau que le week-end dernier, étrillé qu'il a
été par des Dunkerquois en pleine bourre (23-25, 16-25, 16-25). De toute
façon, il ne pourra pas faire beaucoup pire, à moins que le coup de
fatigue physique et moral de ses joueurs, décelé par Ratko Peris, ne se
confirme. On peut d'ailleurs croire en une belle réaction des
Cambrésiens, eux qui ont toujours su rebondir après un revers en 2010 :
victoires face à Brive et Orange suite aux défaites contre Martigues et
Chaumont. Si cela devait se produire et si donc, le CVEC conservait sa
bonne habitude de ne pas enchaîner deux revers consécutifs cette année
civile, il pourrait alors faire très mal à Saint-Nazaire, un rival
historique (les deux clubs sont montés ensemble en Ligue B).OAS_AD('Position1');

Déjà à l'aller, Cambrai avait fait le malheur des Nazairiens. Un
match remporté 3-1 qui avait constitué la croisée des chemins entre les
deux équipes. Ce soir-là, le CVEC sortait de la zone rouge tout en y
plongeant le SNVBA. Il s'ouvrait ainsi de belles perspectives avec le
retour à moyen ou court terme de ses blessés, alors que son adversaire
perdait Pradet, son fer de lance, victime d'une entorse. Enfin, il
entrait dans une période heureuse qui allait le mener en haut du
classement, alors que Saint-Nazaire y plongeait ensuite dans les
profondeurs au terme d'une période de vache maigre (seulement trois
succès en quatorze rencontres).
Rendez-vous dangereux

C'est donc une équipe qui a un
cruel besoin de points que les Cambrésiens vont affronter, ce qui rendra
d'ailleurs particulièrement dangereux ce match. La lanterne rouge a
désormais six longueurs de retard sur le premier non relégable, Nancy.
Avec dix-huit points encore à distribuer, le coup est certes toujours
jouable. Mais il ne faut plus traîner. Et vu son calendrier à
l'extérieur d'ici la fin de saison (trois déplacements compliqués à
Dunkerque, Orange et Saint-Brieuc), on peut même penser que
Saint-Nazaire est condamné à faire le plein de points à la maison contre
Cambrai, Asnières et Maromme.
Le CVEC est donc prévenu. S'il veut conserver sa cinquième
place, menacée par Lyon (à Nancy) et Dunkerque (à Orange) à trois
points, voire revenir sur la quatrième, détenue par Martigues (à
Maromme), avec également un écart de trois points, il ne devra pas jouer
dans la demi-mesure, ni faire de sentiments. « Tout le monde est
conscient d'être passé à côté contre Dunkerque, admet Ratko Peris. On
veut montrer un meilleur visage ce week-end et gagner. Mais ce n'est pas
tout de le dire, il faut le faire. L'équipe est en bonne santé et on
s'est préparé comme il faut. Mais comme à chaque match, ce sera dur face
à une équipe qui reste dangereuse, qu'on respecte et dont il faudra se
méfier. » • OLIVIER DELSAUX (CLP)
Ligue B : Saint-Nazaire (14) - Cambrai (5), ce soir à 20 h 30.
Les autres matchs : Saint-Brieuc (3) - Brive (13) ; Asnières (9) -
Chaumont (2) ; ALCM (12) - Martigues (4) ; Nancy (10) - Lyon (6) ;
Nantes (1) - Harnes (11) ; Orange ( - Dunkerque (7).

Cambrai envoie presque Saint-Nazaire en Nationale



dimanche 21.03.2010, 05:04
- La Voix du Nord


| VOLLEY-BALL |



Sereins et appliqués, les hommes de Ratko Peris
ont obtenu un facile succès. Si la fin de championnat s'annonce des plus
tranquilles pour les Nordistes, il n'en est pas de même pour des
Maritimes qui jouent désormais leur survie à chaque match. Hier soir, à
la salle Coubertin, la tension était clairement du côté des locaux. Ils
n'ont jamais pu s'en défaire. À l'inverse, les visiteurs ont proposé un
volley d'école, simple et efficace. Au final, une victoire nette qui ne
souffre d'aucune discussion pour Cambrai. ...





Avec son central, Dragan Puljic, les Nordistes
donnaient le ton d'entrée, contrant systématiquement les attaques
Nazairiennes pour mener rapidement 3 à 0. Les Nazairiens ne pouvaient
opposer que leur courage, forçant leurs adversaires à conclure de longs
rallyes. Grâce à Galin Radichkov, le pointu qui finira meilleur marqueur
du match, Cambrai s'est détaché irrésistiblement. Et ce n'est pas Robin
Tossato, au service cinq fois consécutives et rendant une lueur
d'espoir aux supporters, qui fera douter l'équipe coachée par Ratko
Peris.OAS_AD('Position1');

Le second set fut le plus intéressant et sans aucun doute le plus
accroché. Une première partie de manche où jusqu'à 11-11, les paires
d'attaquants, Agnithey-Tossato d'un côté et Meyer-Radichkov de l'autre,
se sont répondu coups pour coups. Mais comme ils en ont trop souvent
l'habitude, les locaux ont cédé au fil des minutes. « C'est un peu le
même match que la semaine passée. On tient, on s'accroche, mais pas
assez pour aller au bout », lâche Roger Vallée, un entraîneur Nazairien
qui peine à trouver les mots.
Un peu plus de déchets au cours du troisième set, mais un
scénario proche de l'identique. On pardonne assez facilement à Jocelyn
Praded et ses coéquipiers d'avoir laissés filer les derniers points. On
comprend moins ces cafouillages et combinaisons ratées en attaques,
alors que Cambrai donnait la leçon en toute sobriété. « On sent un
véritable mal-être chez eux, la mayonnaise n'a pas pris. Pourtant, les
joueurs sont de qualité », explique Geoffrey Meyer, l'attaquant
Nordiste. Cette performance le rassure : « Contre Dunkerque, on est
passé à côté. Là, on avait à coeur de bien faire ».
Pour Roger Vallée, la pilule est dure à avaler : « Sur ce qu'on a
vu ce soir, on est à notre place. Il faut être lucide, en jouant comme
ça, c'est fini ! Les joueurs n'arrivent pas à se libérer de la pression.
J'espère que maintenant, ils vont se lâcher ». •
SAINT-NAZAIRE - CAMBRAI : 0-3 (15-25 en 23', 17-25 en 25', 19-25
en 26').
Arbitres : MM. Carriere et Praud.
5SAINT-NAZAIRE : Agnithey (11 points), Schroeder, Fauura (3 pt),
Lecoq (4 pt), Leseur, Weyl (2 pt), Audric (1 pt), Moulinier (4 pt),
Derrien (2 pt), Merel, Pradet (1 pt), Tossato (9 pt).
5CAMBRAI : Kvesic (3 pt), Tropan, Gingreau (5 pt), Simecek,
Lanta, Meyer (14 pt), Aso, Radichkov (15 pt), Puljic (14 pt), Lemaire (8
pt).

sur lnv : radichkov 17 points.
meilleur marqueur
et une équipe de cambrai qui a fait plaisir à tous les cambrésiens.

samedi a domicile, nous souhaitons vivement que le show continue et 3 points seront de nouveau les bienvenus pour que la fête continue

bravo !

je serais peut être pas de la partie , j'ai un anniversaire mais j'essayerai d'être la.

tu iras à l'anniversaire après le match et nous aussi (lol)

lol en plus tu le conner puisque c'est l'anniversaire d'erwann lol

Le CVEC à deux doigts du maintien et son coach en route vers le
DEPVB



mercredi 24.03.2010, 05:04
- La Voix du Nord




Pour l'instant, tout semble sourire à Ratko
Peris, qui a été retenu pour suivre la formation menant au DEPVB.




| VOLLEY-BALL |



La victoire du CVEC samedi soir à Saint-Nazaire
aura été la cerise sur le gâteau pour les dirigeants du CVEC. Quelques
jours avant cette victoire, qui assure quasiment définitivement l'équipe
du maintien en Ligue B, ces derniers apprenaient aussi que la demande
d'entrée en formation DEPVB de leur coach, Ratko Peris, avait été
acceptée par la Commission centrale fédérale des éducateurs et de
l'emploi. Un vrai soulagement pour le club phare du Cambrésis qui n'aura
pas à se séparer d'un coach aux débuts prometteurs.





PAR FABRICE BOURGIS OAS_AD('Position1');

cambrai@lavoixdunord.fr PHOTO : MARIE PEREIRA
L'entraîneur croate du CVEC était détendu lundi matin. Satisfait
du travail accompli par ses troupes deux jours plus tôt à Saint-Nazaire
(victoire 0-3). Et « content » d'avoir été accepté pour suivre la
formation DEPVB (diplôme d'entraîneur professionnel de volley-ball) qui,
si tout se passe bien, lui permettra d'exercer son métier en toute
légalité dans le secteur professionnel français à compter de juin 2011.
« Ça ne va pas être simple » concède celui qui en Croatie aurait été
suffisamment armé pour diriger n'importe quel club pro du pays. « Mais
je comprends que la Fédération soit exigeante en matière de diplômes.
Après tout, c'est normal. » Épargné d'une obligation de stage à
l'étranger en raison de son parcours professionnel (l'an passé, il
coachait la Ligue A de Karlovac, sa ville natale) mais aussi d'un stage
sur une compétition internationale (il a tiré un trait sur l'équipe
nationale de Croatie au lendemain des Mondiaux 2002 en Argentine),
l'ex-réceptionneur attaquant, qui se voyait pourtant bien continuer sa
carrière pendant « trois ou quatre ans, encore », attaquera donc sa
formation sitôt le rideau tombé sur la Ligue B. Un championnat qui lui
aura permis de faire des débuts fracassants dans le métier.
Ses premiers mois passés à la tête du CVEC, un club où il se
sent « bien » et qu'il entend « mener le plus haut possible » tout le
temps qu'il sera à ses manettes, sont en effet à inscrire d'une pierre
blanche. Avec 24 points pris sur 33 possibles, Peris est parvenu à
sortir le CVEC des bas fonds du général pour le hisser à la cinquième
place. Une incroyable remontée qui a impressionné dans le milieu.
« Cet investissement qu'exige le métier n'est pas facile. Il
faut regarder les matchs des adversaires, détecter les petites choses
qui peuvent nous aider, planifier à quel moment les futurs remplacements
pourront s'avérer percutants, etc. » Le visage souvent livide à ses
débuts, marqué par les heures passées devant le petit écran à visionner
des matchs et à se creuser les méninges pour savoir quelle équipe il
allait bien pouvoir aligner en raison des nombreuses blessures qui ont
frappé le groupe lors de la première partie de saison, Ratko Peris, sûr
de sa force, aura donc réussi sa première mission. Assurer le maintien
du club chez les pros. Avec sérieux mais sans prise de tête. « Je n'ai
pas de plan de carrière. » Doté d'une impressionnante autorité
naturelle, c'est en utilisant son « expérience » qu'il a su relever le
challenge. Des petits mots d'encouragement balancés par-ci par-là, des
conseils techniques distillés avec générosité, des interventions
opportunes (temps morts, etc.), un oeil attentif aux attitudes des
joueurs pour déceler d'éventuels signes de fatigues, une grande
écoute... Toute une série de qualités qui lui ont permis d'acquérir la
confiance de ses joueurs. Et par la même occasion de se faire un nom
dans un milieu qui, aujourd'hui, a donc accepté... de lui tendre les
bras.
t