looping co-admin, trésorier BE 59
Nombre de messages : 1425 Age : 38 Localisation : cambrai ichi caimbrai Date d'inscription : 28/10/2007
| Sujet: interview de vlad Ven 7 Mar - 18:23 | |
| Le réceptionneur-attaquant serbe Vladislav Mandic est devenu au fil des matches un titulaire à part entière du Saint-Brieuc Côtes-d'Armor volley-ball. :Olivier TanguyVolley-ball : Mandic : « Il n'y a pas de résignation » [ b]Pro A. Saint-Brieuc - Rennes, vendredi (20 h). Le Serbe Vladislav Mandic est convaincu que le contexte du derby et le besoin de points vont transcender l'équipe des Côtes-d'Armor.[/b] Depuis la mi-janvier et le changement tactique opéré par Nénad Djordjevic avec le passage de Iouri Boriskevitch au poste de libero, le public de la salle Steredenn a découvert Vladislav Mandic. De pigiste avec des entrées limitées en cours de jeu, il est devenu titulaire à part entière au poste de réceptionneur-attaquant. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a su saisir sa chance puisqu'il est aujourd'hui régulièrement le meilleur marqueur du club.
Vladislav, votre poule aller a été discrète ?
Après huit années en pro B, je rêvais de pouvoir tenter ma chance à l'échelon supérieur. Quand Saint-Brieuc m'a offert cette opportunité, j'ai sauté sur l'occasion. Mais je savais que je ne bénéficierais pas d'un statut de titulaire et qu'il me faudrait faire mes preuves pour espérer m'imposer. J'ai beaucoup travaillé à l'entraînement, et chaque fois que le coach m'a fait rentrer en jeu, j'ai essayé d'honorer au mieux cette confiance. Mais ce n'est pas toujours facile quand on rentre sur des séquences de jeu relativement courtes de jouer totalement libéré et de se lâcher.
Comment vivez-vous ce passage de l'ombre à la lumière ?
Avec le passage de Iouri (Boriskevitch) au poste de libero, un poste de réceptionneur 4 s'est libéré. Le coach m'a donné ma chance. J'ai fait le maximum pour la saisir. La confiance s'est rapidement installée et au filet j'ai pu assumer des responsabilités offensives. En venant à Saint-Brieuc, je voulais prouver, à moi et aux autres, que j'avais le niveau de la pro A. Même si rien n'est encore définitif, ce début d'année ne peut que me donner confiance. Mais mon objectif reste avant tout de me mettre au service de l'équipe pour lui permettre de renouveler son bail en pro A.
Vous avez un tempérament de leader ?
Je suis un gagneur et je m'investis à fond dans ce que je fais. Pour moi, la notion d'équipe est primordiale. C'est pourquoi je cherche à insuffler cette hargne à mes partenaires dans le jeu, et aussi à créer un état d'esprit et une ambiance conviviale en dehors du terrain.
Quel est l'état d'esprit actuel du groupe ?
Nous sommes bien sûr tous tristes de notre situation actuelle. Et ce d'autant plus qu'on prouve au fil des matches qu'on a le niveau. Mais en volley, dans chaque set il y a deux matches. L'un jusqu'à 20 points, et l'autre de 21 à 25. Dans le premier, nous sommes très compétitifs. Il suffit de voir le nombre de fois où nous avons atteint ce premier palier en tête. Par contre dans le second, on a effectivement un problème. Mais il n'y a pas de résignation. On est convaincus que si on reste solides dans nos têtes, le travail finira par payer. Cela se joue actuellement sur des petits détails. A nous de savoir collectivement les résoudre. On en a incontestablement les moyens.
Dès demain face à Rennes ?
Bien sûr, même si eux jouent l'Europe et nous le maintien. Rennes est une équipe très complète, avec beaucoup d'expérience ce qui fait qu'elle ne craque jamais. Mais on a prouvé lors du match aller, où on a été devant durant deux sets et demi, et des diverses rencontres amicales disputées cette année contre eux, qu'on avait des arguments à faire valoir. Ce besoin de points et le côté derby vont nous transcender, car même si nous ne sommes pas bretons, on s'identifie pleinement à notre équipe. Devant ce public fidèle qui nous soutient contre vents et marées, on est tous décidés à ne rien lâcher... | |
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