« CÔTÉ VESTIAIRES » Geoffrey Meyer, l’enfant du pays, entend s’affirmer avec son clubAprès un passage de deux ans au FL Saint-Quentin (Pro B), le Cambrésien
Geoffrey Meyer, 21 ans, a décidé de revenir dans son club d’origine.
Demain, il signera un contrat de deux ans avec le CVEC. Un club avec
lequel il compte s’affirmer et franchir un nouveau palier. Rencontre
PAR FABRICE BOURGISGeoffrey Meyer, pourquoi ce retour à Cambrai ? « Parce qu’avec Saint-Quentin, cette saison, on est monté en Pro A. Alors le
président (Adrien Donat) et l’entraîneur (Gabriel Denys), avec qui j’ai
discuté, voulaient absolument me conserver. Mais l’année prochaine, je
n’aurais pas eu beaucoup de temps de jeu. J’ai donc fait un choix et
j’ai décidé de retourner à Cambrai. Afin de gagner du temps de jeu.
Christophe Haffner m’a dit que j’aurai un rôle très important dans
l’équipe, en qualité de réceptionneur-attaquant. »
Vous avez pourtant réalisé une très belle saison au FLSQ.« J’ai dû faire une dizaine de matchs en tant que
titulaire, ainsi que des apparitions d’un ou deux sets dans d’autres
matchs. Je suis super content car l’entraîneur m’a fait confiance. En
plus on gagne la finale (des play-off) et avec l’équipe 2 – j’étais
aspirant – on termine troisième en N2 ! C’est bien… »
Comment avez-vous été propulsé dans le six du FLSQ ?« En fait, Victor Bird (attaquant) a été convoqué en équipe nationale (Porto-Rico). J’ai alors été titularisé.
C’était un peu avant Noël je crois et après, j’ai continué à jouer. Son absence m’a permis de faire mes preuves. »
Que retiendrez-vous de votre passage à Saint-Quentin ? « Je crois que si je n’étais pas allé à Saint-Quentin, je n’aurais pas eu
mon niveau actuel. En signant là-bas, cela m’a permis de devenir
aspirant. Et je voulais vraiment me donner deux ans à fond dans le
volley-ball pour voir si j’allais atteindre un bon niveau. La première
année, j’ai alors beaucoup joué en réserve, et un peu en première. Et
la deuxième année, j’ai eu plus de temps de jeu en Pro B et donc
progressé. Si Saint-Quentin était resté en Pro B, je serais d’ailleurs
resté là-bas. Parce que je m’entends bien avec tout le monde, joueurs,
supporters, dirigeants… Mais il n’est pas dit non plus qu’un jour je
n’y retournerais pas. Je suis parti en bon terme, et j’y ai fait ce que
j’avais à faire. »
Dans quel domaine pensez-vous avoir le plus progressé ? « Un peu dans tous les domaines. En attaque, au block, en réception, sur le
plan physique, etc.. Et j’ai aussi et surtout gagné en confiance.
Jouer aux côtés de joueurs expérimentés comme Dukic et Morelle, ça m’a
également beaucoup apporté. J’ai vraiment progressé dans la tête. »
Du temps de jeu en Pro B, vous auriez toutefois pu en gagner dans d’autres clubs que celui de Cambrai.
« Oui mais Cambrai, c’est le club de mes origines. J’avais donc une
préférence pour lui. En plus, toute ma famille est à Cambrai, je
connais bien la ville, j’y suis né. Et je connais bien le club aussi,
la salle, les supporters. Enfin, jouer un week-end sur deux devant une
salle remplie, c’est aussi très intéressant. Cambrai m’a contacté, m’a
proposé quelque chose de correct… Et ça me plaît ! »
Avec quels objectifs débarquez-vous au CVEC ? « À court terme, c’est de viser les play-off, l’objectif du club. Et
pourquoi pas jouer une finale puis monter, comme cette année. Et à
travers cet objectif de jouer les play-off, c’est bien sûr de faire une
bonne saison, sur le plan personnel. De continuer à progresser et de
montrer que j’ai le niveau Pro B. »
Et cela ne vous inquiète pas de voir que le club, qui a perdu beaucoup de joueurs, tarde à recruter ?« Non, je ne suis pas inquiet. Le coach me tient au courant de ce qui se passe
et en plus, ça fait une paire d’années qu’il est à Cambrai et qu’avec
ce club, il obtient de bons résultats. »